Grand merci aux 10.000 visiteurs déjà venus sur ce site !
Pour vous remercier rien de tel que de faire la fête en plongeant dans diverses ambiances celtes.
Trois groupes et trois régions celtes qui me tiennent à coeur.
L'Irlande bien sûr avec un très vieux groupe qui fut fondé en 1962...les Dubliners.

Au même titre que les Chieftains, les Dubliners sont des pionniers de la musique irlandaise contemporaire.
Avec leur musique instrumentale, les Chieftains représentent (du moins au début) plutôt le côté gaélique de la musique irlandaise.
Les Dubliners au contraire jouent une musique plus représentative de la côte Est de l'Irlande.
C'est à dire au caractère plus anglo-saxon.
Répertoire composé principalement de chansons entraînantes, de musiques de pub.
Barney Mckenna (banjo), Ronnie Drew (chant et guitare), Ciaran Bourke (whistle et guitare), Luke Kelly (chant et banjo) et John Sheahan (fiddle et whistle) s'y entendent pour mettre de l'ambiance.
Depuis les années, ils ont accumulé les succès (Whiskey in the jar, Dirty Old town, The Wild Rover...) en se taillant une réputation internationale.
45 ans (!) plus tard, Barney McKenna et John Sheahan sont toujours là.
Si le groupe a évolué au fil des ans et que certains membres ne sont plus là, les Dubliners ont gardé intacte leur capacité à enflammer leur public.
Même si on ne comprend pas grand chose à ce qu'ils disent, les chansons des Dubliners donnent une irrésistible envie de chanter.
Donc avant tout des chanteurs, même s'ils sont aussi capables de très bien interprèter de la musique instrumentale (Mason's apron, Farewell to Ireland...) avec des virtuoses comme Barney ou John.
Les voici au mieux de leur forme dans une chanson qui donne soif !
En Bretagne, ce n'est pas triste non plus !
Depuis des décennies, les "festou noz" ont été remis au goût du jour.
Un fest noz (fête de nuit), c'est principalement des chansons et des musiques à danser.
Il y a toute une série de groupe dont les chanteurs se répondent en chantant en "kan ha diskan" (chant et déchant).
Ces groupes interprètent des danses traditionnelles aux rythmes bien "martelés" de gavottes, dans Fisel, dans Plinn ou An dro.
A partir des années '70, des groupes pionniers comme les Diaouled Ar Menez ou les
Sonerien Du ont fait danser des milliers de jeunes au son des bombardes, binious et autres accordéons.
Toute une série de musiciens bretons comme les frères Molard se sont engoufrés dans ce mouvement ainsi que des chanteurs traditionnels comme Erik Marchand (Gwerz) ou Yann-Fanch Kemener.
Un grand nombre de groupes comme Karma, Skolvan, Skeduz, Follenn...se sont chargés de perpétuer la tradition des airs à danser avec un certain succès.

Formé fin des années '80 "Ar Re Youank" (Les jeunes) est de ceux-là.
Une bande de jeunes surdoués qui n'allait pas tarder à se faire désigner comme les dignes successeurs "Diaouled ar Menez".
Gael Nicol (bombarde et biniou kozh), Stéphane De Vito (basse), Frédéric Guichen (accordéon diatonique) , Jean-Charles Guichen (guitare acoustique) et David Pasquet (bombarde) en plus de leurs grandes qualités musicales débordent d'enthousiame.
Et cet enthousiasme est communicatif puisqu'un très nombreux public s'est mis à apprécier
Ar Re Yaouank et à assister à leurs concerts.
Bon équilibre musical aussi entre la rythmique et les trois solistes qui s'en donnaient à coeur joie pour faire monter l'ambiance.
Jugez plutôt.
Au début des années '90, ils ont cependant décidé de se séparer.
David Pasquet a formé d'autres groupes et a tenté de multiples expériences en explorant d'autres horizons au delà de la musique bretonne.
Jean-Charles Guichen a enregistré avec d'autres guitaristes bretons comme Patrice Marzin ou Soïg Siberil.
Puis il a formé avec son frère Frédéric le Guichen Quartet avec lequel il a enregistré plusieurs disques.
Musiciens très versatiles, les frères Guichen sont sur de nombreux projets et ont déjà enregistré toute une série d'albums de grandes qualités.
Côté ambiance, l'Ecosse n'est pas en reste non plus.
Formé dans les années '80, Capercaillie est un des groupes les plus populaires de la musique traditionnnelle de ce pays.

Au départ, ce band avait des sonorités assez acoustiques.
Au fil du temps, Donald Shaw a troqué peu à peu son accordéon pour les sons électroniques de ses claviers. Batteries et percussions sont également plus présentes que dans les premiers disques.
Carpercaillie reste cependant fort enraciné dans la tradition écossaise et la culture gaélique en particulier.
Composé de musiciens de haut vol, (Donald Shaw, Charlie Mckerron (fiddle), Michael McGoldrick (flûtes), Ewen vernal (basses), Che Beresford (batterie), David Robertson (percussions), Manus Lunny (bouzouki)) Capercaillie doit aussi son immense succès à la splendide voix de la jolie Karen Matheson.
Karen, qui chante aussi bien en gaelique qu'en anglais utilise à merveille une voix à la fois puissante et claire.
Au même titre que son compagnon Donald Shaw, Dan Ar Braz et Donal Lunny l'ont embauchée dès 1993 pour apporter une touche écossaise à l'Héritage des Celtes.
Des chansons comme "Left in peace" ou "Language of Gaels" ont remporté un très grand succès auprès du public en partie grâce à la superbe interprétation de Karen.
Avec cette formidable chanteuse, Capercaille est paré pour n'importe quel répertoire.
Chansons tristes ou bien balancées, compositions ou traditionnels en gaélique.
L'extrait qui suit est un échantillon de "Mouth Music", c'est à dire une chanson dont les paroles sont principalement des onomatopées.
The Dubliners, Ar Re Yaouank, Capercaillie, trois groupes bien différents...trois belles ambiances celtes !